par claudeva Jeu 24 Oct 2013 - 21:04
Suite et fin du rêve Westfalia...
Curieusement, l'incendie de notre 2ème Westfalia à refroidi nos ardeurs. Ce n'est qu'au printemps suivant que la fièvre a repris. Nous étions vraiment résolus à trouver la vraie perle rare. Un beau bleu, 1989, transmission fraîchement refaite, compression normale, jamais sorti l'hiver, ayant appartenu à des curés de père en fils. LE DEAL!!!
On oublie l'adage "jamais deux sans trois", on l'achète. En juillet, on part pour les Îles-de-la-Madeleine, rien de trop beau ou de trop loin pour notre bolide.
Aux Îles, la transmission nous dévoile une qualité qui provenait sûrement de la haute technologie allemande: dans une côte, lorsque je lâchais la "clutch", le West ne reculait pas! (Cette option existe maintenant sur certaines voitures). C'était pratique mais intrigant... En effet, quelques jours plus tard, la première vitesse ne rentre plus, c'est donc l'heure de rentrer pour nous. Rendus à Grand Falls, au Nouveau-Brunswick, la transmission ne répond plus. ELLE VENAIT D'ÊTRE REFAITE!
Ce que j'aimais du Westfalia c'est qu'on ne s'ennuyait jamais, sauf parfois de notre mère. On cherche un mécanicien qui pourrait réparer ça, on trouve le meilleur gars de transmission de Grand Falls et des environs après avoir fouillé à Edmunston, Fredericton et même Rivière-du-Loup. Le gars qui avait fait la job à St-Jérôme veut bien la réparer de nouveau si nous lui apportons la transmission. Le mécano de Grand Falls peut l'enlever et la réinstaller mais il n'a pas les outils pour la réparer. Et nous, allons-nous coucher dans le garage ou dans son stationnement?
Heureusement, en cherchant un peu, on trouve un camping où il y a une roulotte qu'on peut louer pour une nuit. Il ne reste qu'à pédaler 40 km, dans les côtés et à 35 degrés Celsius pour aller chercher de la bouffe. Je raconte ça et je me retiens pour ne pas sacrer. J'veux pas me mettre le modérateur à dos.
Quand il fait chaud comme ça puis que tu es en vélo, tu ne choisis pas un steak pour souper, tu risques de le perdre. Il te reste du spaghetti avec de la sauce aux tomates en conserve. Ça ne réconforte pas le Westfalien déçu, affamé et enragé.
C'est pas fini!
Le lendemain, on retourne à St-Jérôme en autobus avec notre transmission dans un sac vert. Oui, un sac à poubelle! Comme rien n'est simple, nous avons des transferts à Edmunston, Rivière-du-Loup et Québec. À Montréal, notre gendre nous amène à St-Jérôme où nous avons un rendez-vous avec un gars de transmissions. Pour résumer notre entretien, il nous remet environ 40% de ce que nous avions payé nous disant que ce qui était brisé n'était pas ce qu'il avait réparé. On s'attendait à ça.
Grâce à l'Internet et aux nombreux forums de Westfaliens, nous trouvons le meilleur gars de transmissions de West au Québec. Il nous vend une transmission reconstruite, prend la nôtre en échange et constate que le réparateur de St-Jérôme avait "butché" la job, n'ayant pas les outils pour bien la faire.
On repart vers Grand Falls, en auto cette fois-ci, avec notre nouvelle transmission et remplis d'espoir.
J'arrête ici même s'il m'en reste encore à raconter. Ce n'est pas pour faire languir les curieux, c'est juste pour prendre un brake, vous en donner un et ramasser mes dernières idées pour la conclusion de ces mésaventures. J'essaierai de finir ça en fin de semaine.
À bientôt!